Dérive ou anti-dérive ?… Part1/2
Vu d’en haut on repère en plus du safran (partie du système de gouvernail) les 3 éléments qui constituent un voilier du type laser standard : la coque, la grande voile supportée par la bôme et le mât, et la dérive
De profil arrière :
face au vent, la bôme dans la direction du vent, la GV bat au vent, flotte ou faseye…
l’écoulement du vent sur le côté extérieur (vers le large) et intérieur (vers l’intérieur du bateau) de la voile n’est pas uniforme, crée des différences de pression de part et d’autre de la voile
lorsque la pression à l’intérieur est plus forte, la voile assez souple se gonfle vers l’extérieur
la bôme étant relâchée suit le mouvement et s’écarte légèrement vers le large
l’équilibre est grossièrement atteint quant la pression est plus forte maintenant du côté extérieur, obligeant la voile à se gonfler vers l’intérieur cette fois-ci
la bôme re rapproche légèrement de l’axe de la coque
et ainsi de suite
plus le vent est fort, plus les dépressions sont fortes et le son qui l’accompagne est fort également
quelle fréquence de ces battements ?
on borde quelque peu la grande voile jusque la sortir de l’axe du vent
Du fait que la grande voile est bordée, la bôme maintenu dans l’angle avec le vent, le vent exerce une force visible par la déformation de la surface de la voile (gonflement vers le large)
Est-elle uniformément répartie ?
Si la pression est liée à la densité de particules d’air sur les côtés intérieur et extérieur de la voile, on a droit de supposer que plus le ralentissement de l’écoulement est fort plus la pression est forte
A quel niveau l’air semble-t-il ralentir au plus fort sous la voile (à l’intérieur) ? vers le haut ou la bas du mât ? au devant de la bôme (côté du mât) ou en arrière ?
A suivre…