Paris Parc Montsouris à la voile… Part2

Paris Parc Montsouris à la voile… Part2

16 July 2022 Off By mehdi

dans les même conditions décrites précédemment: vent à 5 kt est-nord-est

je reprends chemin vers la zone 3

les gribouillis en noirs représentent les cochons (danger de rochers), le trait bleu fléché, le courant (que symbolise la pente, la flèche suit le sens de l’écoulement naturel de l’eau sur telle ou telle pente). enfin le trait jaune ce qui semble être ma trajectoire, s’il fallait traverser le parc en voilier…

du lieu du café, je suis avec le courant qui me porte sans voilure. mais il est possible d’aller plus vite en présentant le bateau assez de travers, en bordant assez la grande voile et en avançant dans le bateau (de façon à l’empêche de lofer), le vent n’étant totalement contre!

la manœuvre est d’autant compliquée si je présente un angle différent de l’arrière du bateau au courant qui me porte (tendance à lofer de par l’architecture de la coque, plus effilée en avant, plus carré à l’arrière) et que je manque de puissance dans la voile (pas assez gonfler pour me pousser). reste la barre qui sous l’effet de ‘écoulement d’eau me permet de rectifier la trajectoire

dans une semblable situation comme à l’entrée du golf de Morbihan qu’on appelle aussi le chaudron, un moteur ou manœuvre à l’aide d’un moteur semble nécessaire tellement le bateau avec la force des courants peut devenir ingérable…

dans la vidéo on voit à quelle vitesse le bateau tribord est amené par le courant. l’effet du courant est très visible au niveau de la surface, d’où l’appellation “chaudron” pour le désigner

arrivée en zone 2 et à l’entrée de la zone 3, les conditions de vent et de courant sont absolument favorables. d’un côté le courant me pousse vers la sortie de la zone 3 et le vent de travers me permet de gagner plus en accélération…

j’aurais imaginer une progression (en orange) comme celle-là

en fin ce qui semble être un début laborieux se paye en pratique, en manœuvre, en sens et en exploration d’autres possibilités pour joindre les deux bouts du parc qu’on aurait pu faire en marchant alors sans voilier, vent et courant!